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Les 4D à la fac de droit pour le concours des droits fondamentaux

Par CATHERINE CHABOZ, publié le vendredi 7 juin 2024 14:15 - Mis à jour le lundi 10 juin 2024 11:43
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Entre éloquence, découverte des métiers du droit et des droits de l’homme, les 4D se sont illustrés lors d’un débat à la fac de droit de Montpellier...

M. Belhadj, professeur d’EMC des 4D, témoigne :

"Le vendredi 31 mai dernier, les élèves de 4ème D se sont rendus à la fac de droit de Montpellier afin de participer à l'édition 2023-2024 du concours sur les droits fondamentaux. Ce concours est organisé depuis maintenant 9 ans par l’institut des droits de l’homme de Montpellier, l’académie de Montpellier, la cour d’appel de Montpellier et les cinq tribunaux judiciaires des départements de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales. Il s'adresse aux élèves de 4ème des collèges publics et privés.  Il s'agissait, vendredi 31 mai donc, de débattre autour de l’article IX de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui stipule que :

"« Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi ».

5 élèves représentant le collège Gérard PHILIPE ont d'abord explicité cet article à travers une saynète construite avec leurs professeurs (Madame MARION et Monsieur BELHADJ). Ils ont ensuite laissé la place à 5 élèves d'un autre collège de la région qui se sont eux aussi  prêtés à ce même exercice.

Dans un second temps, nos 5 représentants (dont 3 qui ont fait la saynète ont été remplacés) ont affronté les 5 représentants de cet autre collège lors d'une joute ayant pour thème: 

"Peut-on dire que la philosophie de ce texte trouve une véritable application dans la société française d’aujourd’hui ?".

Nos élèves ont eu à défendre le "oui" et ceux de l'autre collège le "non". Pour cela, ils avaient au préalable travaillé sur les deux types d'arguments en cours d'EMC et de français.

S'ils n'ont pas été sélectionnés, nos apprentis juristes ont tout de même beaucoup appris et se sont éveillés aux métiers du droit. Durant cette année, ils sont allés observer des comparutions immédiates au tribunal et ont rencontré à deux reprises un greffier (qui était d'ailleurs présent vendredi 31 mai). 

L'an prochain, Madame SUAREZ et Monsieur BELHADJ prévoient de travailler avec l'association "eloquentia" afin de préparer à la fois ce concours, celui organisé en interne pour les troisièmes ainsi que les oraux du programme DISPO de Sciences Po Toulouse".